Assez de déclarations pour l’agriculture familiale paysanne, la France doit passer aux actes !
L’Année Internationale de l’Agriculture Familiale est à l’honneur au Salon de l’agriculture ce 26 février , en présence des ministres de l’Agriculture et du développement. C’est l’occasion de mettre l’accent sur une agriculture familiale chère à un gouvernement qui l’a défendue jusque dans la Loi d’orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale, récemment adoptée en première lecture à l’Assemblée nationale. Au delà de l’opération de communication, des engagements politiques forts sont attendus ! L’année 2014 doit conduire la France à engager concrètement l’évolution de ses politiques commerciales, agricoles, d’investissement et de développement en faveur de l’agriculture familiale paysanne.
Aujourd’hui, sur les 842 millions de personnes qui souffrent de la faim, les trois quarts sont des paysans et paysannes. Pourtant, malgré les multiples formes d’exclusions qui frappent l’agriculture familiale paysanne, celle-ci produit aujourd’hui 70 % de l’alimentation mondiale, fournit plus de 60 % de l’emploi dans les pays les moins avancés (PMA) et reste garante de la biodiversité.
Le CFSI, Action contre la faim, Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières, AGTER, le CCFD Terre Solidaire, le Gret, Oxfam France, Peuples Solidaires, Réseau Foi et Justice Afrique Europe et la Confédération Paysanne, attendent du Président François Hollande, du ministre délégué en charge du Développement Pascal Canfin, du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll et du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, qu’ils se saisissent des opportunités internationales existantes en 2014 pour défendre l’agriculture familiale paysanne. La France doit mettre son action en cohérence avec ses discours en mettant fin aux processus publics et privés d’exclusion de l’agriculture familiale et paysanne.
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