Des paniers bio pour lutter contre la grande précarité

Le 10 mars 2022, le programme Coopérer autrement en acteurs de changement proposait un webinaire sur le thème de la mise en œuvre des transitions écologique, sociale et environnementale dans les territoires (voir le programme complet ici). En voici les principales conclusions.

Au niveau local 

Penser globalement l’évolution de l’ensemble des activités d’un territoire

Ornella Boutry, économiste à l’Université de Lille, rappelle la nécessité de penser les transitions de façon systémique en intégrant dans le processus de changement l’ensemble des activités humaines.

Ainsi, Antoine Raynaud, directeur de cabinet du maire de Loos-en-Gohelle – une ville de 7 000 habitants du bassin minier français désignée « ville pilote du développement durable » par l’ADEME – expose les actions menées depuis 30 ans pour transformer le territoire. Les citoyens, en collaboration avec l’ensemble des acteurs éducatifs, économiques et administratifs de la ville, sont parties prenantes pour la mise en place d’activités à l’échelle locale, tant sur les thèmes de l’agriculture, de l’alimentation que de la biodiversité ou de l’énergie…Cette expérience est aujourd’hui partagée avec un arrondissement de Yaoundé, au Cameroun.

Prendre en compte les particularités historiques et culturelles de chaque territoire

Parmi les facteurs de réussite, l’acceptabilité des projets par les populations locales est essentielle. Elle nécessite une bonne compréhension des particularités de chaque territoire et va à l’encontre d’une politique harmonisée et décidée par le haut.

Mariam Sow, secrétaire exécutive d’Enda Pronat, insiste sur le rôle primordial des communautés dans la connaissance et la gestion des ressources naturelles d’un territoire. Ainsi, les évolutions en faveur du développement de l’agroécologie au Sénégal ont été impulsées par les femmes agricultrices, les plus exposées aux intrants et pesticides chimiques.

Louis-Etienne Diouf, représentant d’Agrisud au Sénégal, présente une initiative lancée en 2014 qui vise à transformer les territoires pour un développement durable, en partant de la planification et de la mobilisation des acteurs. L’agroécologie est au cœur de la démarche, qui s’appuie sur une relation de coopération décentralisée.

Un constat confirmé par Audrey Boullot, responsables des programmes chez Sol, qui accompagne le développement d’éco-fermes en Inde et ailleurs et qui prend le soin d’adapter chaque projet aux particularités culturelles, climatiques et environnementales de la zone d’intervention.

Au niveau global :

Penser le monde en termes d’interdépendances

Renata Tretiakova et Romain Descottes de la CGT rappellent que le changement de paradigme des activités humaines supposent de penser l’emploi des personnes qui travaillent dans des activités désignées comme polluantes. En juin 2021, un Forum syndical international des transitions écologiques et sociales a rassemblé plus de 145 organisations syndicales du monde entier pour échanger et partager sur ces sujets (plus d’information sur ce projet CAAC ici).

Tous « Copains du monde »

Grâce à son programme d’échanges à destination de jeunes toulousains et salvadoriens, Jean-Louis Sabatié du Secours populaire raconte comment la confrontation des visions du monde participe au changement des mentalités. Si au Salvador le concept de « terre mère » est une évidence, il a permis à de jeunes français issus de la ville de concevoir autrement leur rapport à la nature (plus d’information sur ce projet CAAC ici).

Conclusion :

La clé du succès : l’intégration des ODD comme cadre d’action et le travail en pluri-acteurs

Alain Vaujany, élu à Pau, représentant CUF et Marie-Noëlle Reboulet, présidente du Geres, concluent cet après-midi d’échanges en rappelant la nécessité du travail sur des enjeux partagés en pluri-acteurs. Cette spécificité portée depuis 2014 par le programme Coopérer autrement en acteurs du changement est une force et nous espérons que ce programme puisse vivre encore longtemps !

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