Le 24 avril 2013, au Bangladesh, le Rana Plaza s’effondrait, tuant plus de 1100 ouvrières et ouvriers. Cet immeuble abritait des ateliers produisant des vêtements pour de grandes entreprises, plusieurs étant françaises.
Suite à ce drame, la mobilisation de la société civile a permis l’adoption de la loi française sur le devoir de vigilance, début 2017. Cette loi oblige les entreprises les plus importantes à prévenir les risques sociaux et environnementaux liés aux activités de leurs filiales, fournisseurs et sous-traitants. D’autres pays et l’Union européenne amorcent des initiatives similaires.
Le devoir de vigilance pourrait-il réduire les risques que certaines pratiques de l’industrie laitière française font peser sur les éleveurs laitiers ouest-africains, qui subissent la concurrence déloyale des poudres de lait européen importées ?
C’est la question débattue lors du webinaire organisé le 19 mai 2021, par le Collectif N’exportons pas nos problèmes, coordonné par le CFSI et Oxfam. Les débats étaient structurés autour des thèmes suivants :
- La loi française et sa mise en œuvre dans l’agro-industrie : quel bilan ? (Alexia Delfosse, Chargée de mission adjointe Dignité au travail & Régulation des multinationales, ActionAid-France) ;
- Au niveau européen : Où en est-on ? (Marc-Olivier Herman, Oxfam International) ;
- Danone, le devoir de vigilance et le rôle des syndicats (Hélène Deborde, secrétaire nationale Europe et international, FGA-CFDT, présidente du CIC – comité international de consultation des salariés – de Danone)
Pour écouter ou réécouter le webinaire, cliquez ici. (l’enregistrement commence à 1min12)