Au Mozambique, les femmes se forment pour faire disparaître durablement la faim de leur région
Le Mozambique fait partie des 10 pays les plus pauvres du monde. L'agriculture familiale y est concurrencée par de grandes exploitations agro industrielles étrangères (coton, banane, canne à sucre, soja, etc.).
Dans le district de Nacala-a-Velha, les femmes réalisent la majorité des activités agricoles. Sécheresse, pénurie de semences, absence d'appui technique, maladie du manioc, etc. sont autant de difficultés qui provoquent insécurité alimentaire, voire malnutrition et "disette" au moins deux à trois mois par an.
Essor, association membre du CFSI, mène actuellement un programme de formation agricole basée sur l’expérimentation de méthodes agro écologiques réputées pour améliorer les rendements.
D’ici deux ans, 400 femmes devraient posséder les compétences nécessaires pour appliquer ces techniques de diversification, une banque de semences aura été créée afin de garantir l’accès en semences de qualité. En parallèle, la mise en place d’un système de "crédits rotatifs en animaux" vise à doubler l’élevage de volailles et de chèvres. A terme, une école familiale rurale poursuivra cette formation agricole pour l’étendre aux jeunes.
Pour ce projet, le CFSI apporte 15 000 euros au cours de l'année 2009 à Essor, association membre du CFSI.