Coopératives laitières : développons la création d’emplois pérennes !
Le marché ouest-africain est inondé de poudre de lait de basse qualité importée à bas coûts. Les producteurs de lait locaux manquent cruellement de financements pour développer et vendre leurs produits. Alors que la transformation laitière demande une forte mobilisation de capitaux, les politiques économiques restreignent sa capacité d’investissement.
Une solution non pérenne en termes de santé publique et de souveraineté alimentaire.
Créée en 2008, la laiterie de Nagrin située à Ouagadougou transforme 350 000 litres de lait de vache par an sous forme stérilisée, yaourt ou fromage. Elle emploie 22 personnes à temps plein. Dans sa dynamique d’expansion et de recherche de nouveaux débouchés, l’insuffisance des infrastructures et équipements de la laiterie limite son accès à un plus vaste réseau d’acheteurs.
Le CFSI appuie chaque année une centaine d’initiatives qui contribuent à soutenir la production et le consommer local dans 15 pays ouest-africains. Ces apports techniques et financiers permettent aux coopératives laitières accompagnées de renouer avec la croissance et sécuriser les emplois. Ainsi, grâce au Coup de pouce financier du CFSI, la laiterie de Nagrin peut finaliser la construction d’une salle de production de 90m2, acquérir des équipements adéquats, agrandir son équipe et la former aux normes d’hygiène et de qualité.
Nour Al-ayatt Ouédraogo, Président de l’Interprofession des producteurs de lait du Burkina Faso :
La filière lait demande une forte mobilisation de capitaux. Les acteurs de la filière se mobilisent pour demander « une augmentation des taxes sur les importations de produits laitiers, surtout la poudre de lait entier et réengraissée. Nous réfléchissons aussi à des mécanismes pour diminuer la TVA sur les produits laitiers locaux et à augmenter les achats institutionnels de lait local. »
Ensemble, soutenons les acteurs de la filière lait local en Afrique de l’Ouest, faites un don pour soutenir les actions du CFSI.