Pour cette 4e édition, 180 jeunes ont présenté 22 films courts sur le thème « Nourrir la planète aujourd’hui et demain ». La cérémonie de remise du Prix s’est tenue au ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation le 18 mai dernier, en la présence de François Collart Dutilleul, spécialiste des questions juridiques liées à la sécurité alimentaire, professeur émérite des universités et membre correspondant de l'Académie d'Agriculture de France.
« Ce projet nous a permis de prendre conscience des inégalités d’accès à la nourriture et des inégalités entre producteurs dans le monde. Grâce à ce film, nous espérons pouvoir modifier la façon de consommer et de produire de chacun. », témoignent les élèves de 2nde GT du lycée agricole public de Kernilien-Guingamp (Bretagne), 1er Prix ALIMENTERRE dans la catégorie « Lycéens » et « Coup de coeur du Jury » avec Les champs du possible.
Pour la 2e année consécutive, le Lycée Lassalle Levier en Bourgogne Franche Comté est récompensé dans la catégorie « Etudiants ». Les élèves de BTS1 remportent les 1ère, 2e et 3e place avec Les fruits et légumes de saison, Du steak à l’insecte et L’agroécologie, une agriculture moderne.
Avec beaucoup d’enthousiasme et de chaleur envers les participants, François Collart Dutilleul a rappelé les valeurs portées par le Prix ALIMENTERRE : des valeurs de citoyenneté, de professionnalisme et de solidarité. « Vous êtes le futur, y compris le mien et celui de mes enfants. Spécialement dans l’agriculture où l’on apprend à cultiver, à élever, à transformer, vous avez montré aujourd’hui votre capacité à vous cultiver, apprendre et au final, vous vous êtes tous élevés, vous vous êtes transformés – beaucoup d’entre vous l’on dit.
Ce qui me paraît essentiel, c’est de réconcilier dans votre activité citoyenne la nature, l’agriculture et la nourriture. Il y a un lien très étroit entre la solidarité humaine et la solidarité qu’on manifeste dans la manière de manger. Penser l’avenir pour nourrir la planète, ce n’est pas que le mondial – le commerce international – c’est aussi penser qu’il y a localement des possibilités de produire sa nourriture, de soutenir le développement économique d’un territoire et d’en protéger l’espace naturel. »
Il termine sur une note d’optimisme : « Ce qui est porté par votre joie, votre engagement, votre imagination, vos rêves, nous en avons besoin pour nourrir les lois de notre société. »
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